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16 mars 2008

EVANGILE DU JOUR

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La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu (lecture brève)
On fit comparaître Jésus devant Pilate, le gouverneur, qui l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus déclara : « C’est toi qui le dis. »
Mais, tandis que les chefs des prêtres et les anciens l’accusaient, il ne répondit rien. Alors Pilate lui dit : «Tu n’entends pas tous les témoignages portés contre toi ? » Mais Jésus ne lui répondit plus un mot, si bien que le gouverneur était très étonné. Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que la foule demandait. Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas. La foule s’étant donc rassemblée, Pilate leur dit : « Qui voulez vous que je vous relâche : Barabbas ? ou Jésus qu’on appelle le
Messie ? »  Il savait en effet que c’était par jalousie qu’on l’avait livré. Tandis qu’il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire :  «Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste, car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. » Les chefs des prêtres et les anciens poussèrent les foules à réclamer Barabbas et à faire périr Jésus. Le gouverneur reprit :  « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? »  Ils répondirent :  «Barabbas ! »  Il reprit :  « Que ferai-je donc de Jésus, celui qu’on appelle le Messie ? » Ils répondirent tous :
« Qu’on le crucifie !»  Il poursuivit :  « Quel mal a-t-il donc fait ? »  Ils criaient encore plus fort :  « Qu’on le
crucifie ! »  Pilate vit que ses efforts ne servaient à rien, sinon à augmenter le désordre ; alors il prit de l’eau et se lava les mains devant la foule, en disant :  « Je ne suis pas responsable du sang de cet homme : cela vous regarde ! »  Tout le peuple répondit :  « Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants ! »
Il leur relâcha donc Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et le leur livra pour qu’il soit crucifié.
Portement de la croix et mort
Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans le prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde. Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau rouge. Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient en lui disant :  «Salut, roi des Juifs !»
Et, crachant sur lui, ils prirent le roseau et ils le frappaient à la tête. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.
En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène, et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix. Arrivés à l’endroit appelé Golgotha, c’est-à-dire Lieu-du-Crâne ou Calvaire, ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire. Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort; et ils restaient là, assis, à le garder.
Au-dessus de sa tête on inscrivit le motif de sa condamnation: «Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »En même temps, on crucifie avec lui deux bandits, l’un à droite et l’autre à gauche. Les passants l’injuriaient en hochant la tête :  «Toi qui détruis le Temple et le rebâtis en trois jours, sauve toi toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix ! »
De même, les chefs des prêtres se moquaient de lui avec les scribes et les anciens, en disant :  « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! C’est le roi d’Israël : qu’il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui ! Il a mis sa confiance en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime ! Car il a dit : “Je suis le Fils de Dieu”. » Les bandits crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière.
À partir de midi, l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à trois heures. Vers trois heures, Jésus cria d’une voix forte :
« Éli, Éli, lama sabactani ? »,  ce qui veut dire :  «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »  Quelques-uns de ceux qui étaient là disaient en l’entendant: «Le voilà qui appelle le prophète Élie!» Aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge qu’il trempa dans une boisson vinaigrée; il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire. Les autres dirent:  «Attends! nous verrons bien si Élie va venir le sauver.»
Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l’esprit. Et voici que le rideau du Temple se déchira en deux, du haut en bas ; la terre trembla et les rochers se fendirent. Les tombeaux s’ouvrirent ; les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent, et, sortant des tombeaux après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et se montrèrent à un grand nombre de gens. À la vue du tremblement de terre et de tous ces événements, le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus, furent saisis d’une grande frayeur et dirent : «Vraiment, celui-ci était le Fils de Dieu ! »

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